En parfait accord avec ce billet de Polina, je le partage avec vous…
La chasse à l’homme est ouverte. Face au soulèvement planétaire qu’a provoqué la mort du lion Cecil, difficile de ne pas sortir les crocs contre ce dentiste amateur de trophées. Ce même genre de trophée que les plus opulentes d’entre nous exhibent fièrement à leur bras, sans s’émouvoir de la souffrance animale que coûte souvent la confection d’un tel accessoire. Le sac Birkin. Loin des yeux, loin du cœur. Mais jamais du porte-monnaie : en croco, lui aussi, bien évidemment. Si je suis la première à pouvoir m’extasier (comme bon nombre de femmes) devant la beauté des créations de grands couturiers, jamais je n’ai considéré le luxe sous le prisme de la cruauté. Tout simplement parce que le rêve ne s’achète pas au prix du sang, aussi « rare et cher » que puisse être notre bon plaisir.
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